Les signes d’une perte de cheveux anormale
Nous perdons de manière tout à fait naturelle environ 50 à 100 cheveux par jour. C’est lorsque la chute de cheveux est supérieure à cela qu’il faut s’en inquiéter.
Bien sûr, il n’est pas simple d’évaluer la quantité de cheveux que l’on perd sur une journée… et il n’est pas question d’essayer de les compter ! Le plus simple est en réalité de faire attention aux évolutions éventuelles de votre perte de cheveux. Si vous constatez que vous perdez nettement plus de cheveux, c’est là qu’il faut vous en inquiéter.
Typiquement, on considère qu’il convient de s’inquiéter dès lors que :
- Vous perdez beaucoup de cheveux lorsque vous les lavez ou que vous les brossez.
- Vous retrouvez des cheveux sur votre oreiller, sur vos vêtements ou sur le sol.
- Vos cheveux semblent plus fins au toucher et vous avez l’impression d’avoir perdu en masse capillaire.
- Votre cuir chevelu est clairsemé et vous l’apercevez plus qu’avant sur certaines zones de votre crâne.
- Vous constatez cette perte de cheveux depuis deux à trois mois.
Si vous reconnaissez certains de ces signes, il est temps de consulter.
Perte de cheveux : qui consulter ?
Si la perte de cheveux peut être normale en automne et au printemps, celle-ci peut être également due, soit à des carences alimentaires, soit à un bouleversement hormonal, soit encore à des facteurs tels que le stress ou le manque de sommeil. Il peut également y avoir une chute soudaine et temporaire de cheveux à la suite d'un choc physique ou émotif, d’une opération chirurgicale, d’une perte de poids importante, d’une forte fièvre, ou encore à la suite des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie pour traiter un cancer, des médicaments (par exemple, la warfarine, un anticoagulant)
Le médecin généraliste
Si vous ne savez pas à quoi pourrait être liée votre perte de cheveux, nous vous conseillons de consulter en priorité votre médecin traitant. Une prise de sang est en effet la première étape recommandée pour investiguer les causes d’une chute capillaire. C’est notamment grâce à cela que votre médecin pourra éventuellement identifier des carences alimentaires ou toute autre piste.
Si la prise de sang n’indique rien de spécial, votre médecin pourra vous rediriger vers d’autres professionnels de la santé.
Le dermatologue
Nous avons tendance à l’oublier, mais la santé du cheveu est étroitement liée à la santé du cuir chevelu. Certaines affections de la peau peuvent en effet jouer un rôle néfaste sur le cheveu.
Si le cuir chevelu n’est pas sain, la pousse normale du cheveu dans le bulbe peut être compromise et les racines peuvent également être fragilisées, entrainant la chute des cheveux.
Le dermatologue pourra contrôler l’état de votre cuir chevelu et définir si la perte de cheveu est, ou non, liée à une maladie ou à une affection de la peau. Si le diagnostic ne révèle rien en ce sens, il est probable que le problème soit d’origine hormonale.
L’endocrinologue
97 % des pertes de cheveux chez l’homme sont d’origine androgénique, c’est-à-dire liées à un dérèglement d’hormones telles que la testostérone. Chez la femme aussi, les pertes de cheveux provoquées par un déséquilibre hormonal sont courantes. Menstruations, grossesses et ménopause sont autant de moments clés dans la vie d’une femme qui impliquent généralement une perte de cheveux conséquente.
Consulter un endocrinologue permettra d’évaluer les causes hormonales liées à votre perte de cheveux et de définir un traitement adéquat. Celui-ci consistera à rétablir un équilibre hormonal.
Le psychologue ou le sophrologue
Si votre perte de cheveux est liée totalement ou en partie au stress, nous ne pouvons que vous recommander de consulter tout professionnel de la santé qui puisse vous aider à atteindre un plus grand bien-être. Les psychiatres et les psychologues sont les mieux placés pour vous accompagner, mais vous pouvez également vous diriger vers des médecines douces (sophrologie, kinésithérapie, hypnose, EMDR…).
Certaines pratiques ou certains sports peuvent également vous aider à retrouver une plus grande sérénité (yoga, méditation, art thérapie, etc.).
Réagir à temps pour limiter les dégâts
En cas de perte de cheveux, la règle d’or reste la réactivité. N’attendez pas de « voir si cela va passer » et réagissez aux premiers signes d’une chute capillaire anormale. Plus vite le diagnostic sera posé, plus efficace sera votre traitement.
Cela est sans compter les dégâts psychologiques qu’une perte de cheveux peut engendrer. Perte de confiance et baisse de l’estime de soi, déprime, anxiété… La perte de cheveux peut être très difficile à supporter. Au-delà de l’aspect physique, il est donc aussi important de ménager votre bien-être psychologique.
En réagissant rapidement, vous mettez toutes les chances de votre côté pour résoudre le problème et en limitez l’impact tant sur votre chevelure que sur votre moral.
Comprendre le cycle de vie naturel du cheveu
Les cheveux se renouvèlent constamment selon un cycle de vie qui se déroule en trois phases :
- La croissance(phase anagène), qui dure entre deux et cinq ans et durant laquelle le cheveu pousse de 10 à 15 cm chaque année.
- Le repos(phase catagène), qui dure deux à trois semaines et qui consiste en l’arrêt progressif de la croissance du cheveu.
- La chute(phase télogène), qui s’étend sur environ trois mois et durant laquelle le cheveu tombe lorsqu’un nouveau follicule pileux est prêt à le remplacer.
Mais l’équilibre de ce cycle de vie du cheveu est fragile et il peut être perturbé par de nombreux facteurs.
Les facteurs qui influencent la santé du cheveu
L’alimentation
L’alimentation est au cœur de toutes les considérations lorsqu’il s’agit de santé capillaire. Et ce, tout simplement parce que le cheveu a besoin de tout un tas de vitamines, de minéraux et d’oligo-éléments pour être en bonne santé. Si votre alimentation n’est pas suffisamment variée et équilibrée et qu’elle n’apporte pas à votre organisme tous les nutriments dont il a besoin pour fonctionner, l’état de santé de vos cheveux en pâtira.
Pour avoir des cheveux en pleine santé, la clé est de les nourrir de l’intérieur en faisant les bons choix alimentaires.
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L’équilibre hormonal
La majorité des chutes capillaires chez l’homme sont d’origine hormonale. Et les femmes ne sont pas en reste : 15 à 20 % des pertes de cheveux chez la femme sont provoquées par un dérèglement hormonal (menstruations, grossesses et ménopause).
L’impact des hormones sur la santé capillaire est donc immense et il est plus qu’utile de s’interroger sur votre équilibre hormonal lors d’une chute capillaire.
Pour en savoir plus sur le lien entre les hormones et la perte de cheveux, cliquez ici.
L’hygiène de vie
Pas assez de sommeil, trop de stress, peu d’activité physique ou encore certaines mauvaises habitudes telles que la consommation de tabac, d’alcool ou de drogue sont autant de facteurs qui déterminent votre hygiène de vie dans sa globalité. Mis bout à bout, ils peuvent grandement impacter votre santé de manière générale, mais aussi votre santé capillaire.
Prendre soin de vos cheveux, c’est donc avant tout prendre soin de vous.
Les bons réflexes :
- Pratiquer une activité physique régulière pour favoriser une meilleure santé, mais aussi réduire le stress
- Dormir suffisamment
- Bien vous hydrater (1,5 à 2 litres d’eau par jour)
- Suivre un régime alimentaire riche en nutriments
- Utiliser de bons produits capillaires
- Protéger vos cheveux des rayons UV lorsque vous y êtes particulièrement exposé. e comme lors de vos vacances