La santé des cheveux pendant et après la grossesse, une histoire d’hormones
Le cheveu suit en temps normal un cycle de vie en trois phases:
- La croissance(phase anagène), qui dure entre deux et cinq ans et durant laquelle le cheveu pousse de 10 à 15 cm chaque année.
- Le repos(phase catagène), qui dure deux à trois semaines et qui consiste en l’arrêt progressif de la croissance du cheveu.
- La chute(phase télogène), qui s’étend sur environ trois mois et durant laquelle le cheveu tombe lorsqu’un nouveau follicule pileux est prêt à le remplacer.
Mais l’équilibre de ce cycle de vie du cheveu est fragile et peut être perturbé par de nombreux facteurs. Parmi les causes les plus courantes d’une perturbation du cycle de vie du cheveu, on trouve les carences alimentaires, le stress ainsi que… les bouleversements hormonaux !
Menstruations, grossesse(s) et ménopause : la vie d’une femme est généralement ponctuée de plusieurs de ces grands bouleversements hormonaux. Et la grossesse fait partie des variations hormonales les plus intenses, puisqu’elle consiste d’abord en une montée d’hormones vertigineuse et ensuite en une chute brutale des hormones après l’accouchement. Un grand huit qui a des conséquences sur l’état des cheveux.
Des cheveux en pleine santé durant la grossesse
Lors d’une grossesse, la femme est sous une influence hormonale positive puisque son taux d’œstrogènes grimpe en flèche. À la clé : une peau magnifiée et des cheveux en pleine santé.
Ce taux élevé d’œstrogènes renforce la santé du cheveu en augmentant la production de kératine et de sébum et en maintenant les cheveux plus longtemps en phase anagène, c’est-à-dire en phase de croissance. Les cheveux tombent moins qu’à l’accoutumée et semblent plus épais. Ils sont aussi visiblement plus brillants et résistants.
Notons tout de même que si la majorité des femmes profitent d’une chevelure magnifiée par cette variation hormonale, ce n’est pas toujours le cas. Certaines remarquent au contraire que leurs cheveux sont plus ternes, gras et cassants. Tout dépend en réalité des taux d’hormones et de leur impact sur chaque femme, ceci pouvant évidemment grandement varier d’une personne à l’autre.
Des cheveux affaiblis après l’accouchement
Lors de l’accouchement ou en cas de fausse couche, l’influence hormonale a l’effet inverse. La chute de la production d’œstrogènes et de progestérones engendre une nouvelle perturbation du cycle des cheveux, qui passent rapidement en phase télogène, c’est-à-dire en période de chute.
Alors qu’ils étaient boostés par les hormones durant la grossesse, les cheveux sont ici au contraire fragilisés et tombent nettement plus qu’en temps normal. Ils deviennent également plus cassants, plus secs et fins, car la production de kératine et de sébum est ralentie.
Un tiers des femmes déplore une chute capillaire massive entre deux et quatre mois après l’accouchement. Ce phénomène s’appelle « l’effluvium télogène du post-partum » et est généralement difficile à supporter moralement pour les mamans qui sont déjà dans une période bouleversante, épuisante et riche en émotions.
Pour revenir à la normale — une perte de seulement 50 à 100 cheveux par jour en moyenne —, la patience sera de mise. Il faut compter environ six mois à un an pour récupérer une santé capillaire stable, voire plus si vous allaitez et selon la durée de votre allaitement.
Les hormones au cœur du problème, mais pas seulement
Si les bouleversements hormonaux provoqués par la grossesse constituent la cause principale des changements capillaires que vous constatez lorsque vous êtes enceinte et après votre accouchement, ils ne sont cependant pas les seuls.
Nous le savons, le facteur qui détermine le plus l’état de santé capillaire est l’alimentation. En cas de carence en vitamines, minéraux et oligo-éléments nécessaires à la fibre capillaire, les conséquences se font rapidement ressentir sur l’état des cheveux.
Et puisque la grossesse implique une surutilisation de nombreux nutriments, il est plus que jamais crucial de tenir à l’œil vos apports nutritifs et de combler vos carences éventuelles.
Les carences alimentaires, un manque d’activité physique, pas assez de sommeil ou trop de stress, la génétique ou l’hygiène de vie en général peuvent affaiblir la santé des cheveux et/ou renforcer les effets liés à un bouleversement hormonal. Il est donc primordial de veiller à ces différents facteurs lorsque vous êtes enceinte pour vous assurer de ne pas aggraver l’impact de ces variations hormonales.
Que faire pour retrouver des cheveux sains ?
Tout comme il est conseillé de prendre des compléments alimentaires avant et pendant la grossesse pour soutenir la croissance et le développement du fœtus (fer, vitamine C, vitamine B9, oméga-3, etc.), il est tout aussi important de se supplémenter après l’accouchement pour aider votre corps à récupérer.
Le houblon, la luzerne, les graines de lin et les graines de sauge sont reconnus pour être des équilibreurs hormonaux et préconisés pour pallier la chute d’œstrogènes liée à l’accouchement. Les vitamines du groupe B sont également cruciales, car elles sont surutilisées durant la grossesse, entraînant souvent des carences.
Pour retrouver de bons taux de vitamines et de minéraux, une cure de compléments alimentaires naturelle et spécifiquement formulée pour répondre aux besoins des femmes en situation de post-partum vous sera conseillée.
L’objectif : booster votre santé générale, combler vos besoins nutritifs et apporter à vos cheveux ce dont ils ont besoin pour retrouver une forme optimale.
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